Ruth Childs, on s’en souvient, simulait à l’aide d’un drap une baignoire, levait une jambe, se prélassait, mutine et lunaire. C’était la saison dernière à l’ADC, Ruth réinterprétait alors les solos de sa tante Lucinda Childs créés un demi-siècle plus tôt. Une belle transmission. Aujourd’hui, la jeune artiste largue les amarres et se lance, en tandem avec le musicien et performer Stéphane Vecchione, sur les voies de l’enchantement et du désenchantement.
Ensemble, ils cultiveront l’ambiguïté des sens dans une suite de situations abstraites, absurdes ou inédites. A voir comme une grande collection.

© Gregory Batardon