Quand une peinture inspire une danseuse… Partie des œuvres très contemplatives de l’Américain Edward Hopper, la chorégraphe franco-suisse Perrine Valli donne vie à une formidable ode au désir féminin.
Elle investit la sensualité particulière que distillent les toiles du peintre. Un mélange de dedans-dehors, de ferveur et d’étrangeté, qui rend la femme peinte à la fois distante et incandescente.
La danseuse et chorégraphe s’est fait un nom en menant une recherche autour de l’identité sexuelle. Féminine, surtout, et considérée dans son isolement, son autonomie, son introspection.
Sur un plateau noir et gazonné, deux hommes et deux femmes croisent leur corps et leurs regards. Perrine Valli compose ici un hymne sensoriel, où le désir se libère en une signalétique qui confine tantôt à l’abstraction, tantôt au poème érotique.