Au petit théâtre

Raphaëlle Boitel, bouscule le mythe, librement inspiré des personnages d’Orphée et Eurydice, de façon ludique et surréaliste. Dans la lumière ou dans le noir, au travers du jeu et du corps, les interprètes montent au paradis ou descendent en enfer.

Sur scène, une grande boîte métallique. Objet modulable et transformable, les deux interprètes y apparaissent, disparaissent, s’en rapprochent, s’en éloignent, grimpent, dehors ou dedans.

L’espace est restreint. Ils sont là, tout près, mais ils ne se voient pas. L’un en l’air, l’autre en dessous. L’une dedans, l’autre en dehors. Côte à côte, un contre un, ils vont explorer ce cocon et se risquer à l’extérieur. D’acrobaties en jonglages ou en danses, les deux artistes virevoltent dans ce décor qui se déploie.

À deux, ils réinventent l’histoire d’Orphée et Eurydice, celle de ce héros grec décidant de ramener sa bien-aimée du royaume des morts.

Une façon de raconter la vie et ses limites, ses frontières, ses espaces dédiés, et la façon de les transformer pour vivre autrement.