« Figure libre de la nouvelle vague belge », titre les inrocks à propos du jeune chorégraphe Belge. Jan Martens s’impose comme la révélation actuelle de la scène flamande et pour la première fois à Genève, Antigel propose un spécial coup de projecteur avec à l’affiche deux pièces radicales et virtuoses qui attestent incontestablement de la naissance d’un grand chorégraphe.

Jan Martens met en scène l’anatomie du duo amoureux en explorant toutes les variations du rapport charnel dans la douleur et la jouissance mêlée. Yeux dans les yeux, bouche à bouche, peau contre peau, formidable corps-à-corps sensuel, entre un homme et une femme. De l’étreinte au rejet, les deux danseurs se livrent sans pudeur dans un duo d’amour qui lentement se métamorphose vers une forme de plus en plus abstraite où tout n’est plus que tension et relâchement. Une gymnastique adroite qui évoque l’amour dévorant, entre désir physique et tendresse romantique. Le couple explore toutes les variations du rapport amoureux dans la jouissance et la douleur mêlée où l’amour se révèle être une lutte où l’on s’engage de tout son être, sans répit, sans concession. Intense.

  • © Klaartje Lambrechts
  • © Klaartje Lambrechts