Dès leur entrée sur scène, les deux danseurs imposent l’énergie et la détermination propres au chorégraphe Daniel Léveillé.
Mais voici qu’une femme entre, remplaçant l’un des garçons : un nouveau duo se fait, plus rugueux…
Au fil des six duos qui composent cette pièce, l’alternance des bandes sonores (un glissement de Bach au Doors) marque le degré des affects, comme une météo musicale des sentiments.

Presse
« C’est surtout la beauté des lignes, l’exagération du mouvement, les effets dramatiques, les contrastes, la fragmentation des gestes, les points de tension démultipliés et les aspérités qui rejoignent l’essence même de cette esthétique. Avec une maîtrise admirable, Daniel Léveillé signe ici une chorégraphie volontairement dépouillée, mais jamais simpliste, qui s’articule autour d’un vocabulaire immédiatement intelligible. Enroulements, déhanchements, déséquilibres contrôlés, sauts groupés, gestes reproduits à l’unisson, corps tendus dans un prolongement commun deviennent motifs d’une partition aux rhétoriques aussi limpides que celles des pièces musicales choisies. »
Lucie Renaud, Revuejeu.org, mai 2015

Daniel Léveillé est venu à l’adc en 2007 avec La pudeur des icebergs, en 2013 avec Amour, acide et noix et Le Sacre du printemps. A l’occasion des 30 ans de l’adc, le revoici cette saison avec ces deux accueils.