Quatorze formes issues de deux peuples composent un paysage. D’une part, les humains aux morphologies plurielles. De l’autre, sept sculptures biomorphiques à hauteur d’hommes, nommées les Oscyls pour leur capacité d’oscillation et inspirées d’une œuvre de Jean Hans Arp.
Orchestrant cette rencontre, Héla Faffoumi et Eric Lamoureux ouvrent un espace inédit d’exploration. Les sculptures s’animent, sont-elles des partenaires, de simples marionnettes ou de véritables alter-ego ? Entre étreinte et esquive, un dialogue si intense s’établit qu’on ne sait plus qui déclenche le geste ou y réagit.
Troublant pas de deux entre humains et objets, OSCYL explore un nouveau mode de relation à l’Autre. Du toucher à l’esquive, de l’imitation à la danse de couple, un dialogue jubilatoire se crée, inattendu.
Entre ballet et spectacle de marionnettes, le jeu des corps et les oscillations des culbutos font surgir une danse de l’instinct.