Je tombe, tu tombes, il tombe, nous tombons tous des milliers de fois au cours de notre vie. Mais toujours, je me relève, tu te relèves, nous redressons la tête et nous remettons debout. « Tomber sept fois, se relever huit », dit un proverbe japonais. Sauf que ça ne s’arrête pas là. La prochaine chute n’est jamais loin. Ainsi va le monde où perpétuellement, tout s’effondre avant de renaître transformé.
Fasciné par ce mouvement cyclique, Guilherme Botelho le chorégraphie avec cet instinct de l’image porteuse de multiples sens dont il a le secret. Un groupe de danseurs tombe et se relève continuellement avec des variations de rythme, d’intention, de direction. Un exploit physique pour une métaphore de la vie construite avec intelligence, minutie et ferveur.