Dans MDLSX (pour Middlesex), Silvia Calderoni à la fois machiniste, DJ, éclairagiste et accessoiriste, ne fait pas du théâtre : elle le dynamite.
Seule en scène, Silvia Calderoni bombarde un monologue cinglant qui se joue des frontières sexuelles et des normes sociales. Récits autobiographiques et citations littéraires, traversés par les musiques des Smiths, Buddy Holly ou Stromae, s’entrechoquent dans un électrisant manifeste queer. La jeune femme mise à nue se détache de la dialectique homme-femme, et se révèle de plus en plus androgyne ouvrant ainsi un champ des possibles au sein duquel l’identité de genre n’est plus figée.