Dans un grand geste choral, comme un souffle de joie intense et vitale, Michel Kelemenis rend hommage aux danseurs et aux danseuses en chorégraphiant le Magnificat de Jean-Sébastien Bach

Le chorégraphe dessine une création mosaïque à leur image, jouant à son tour des codes, des identités, des corps pour dire leur fougue  et leur liberté décomplexée. Il invente un espace dansé ouvert à la grâce de l’éclosion et de l’invention, comme il invite dans son espace sonore le musicien électro de la scène berlinoise Angelos Liaros Copola. Dès les premières notes du Magnificat, l’énergie traverse et transcende le corps des neuf interprètes, et se propage jusqu’aux spectateurs. Pour danser cette « œuvre de l’illumination », Michel Kelemenis lance un hymne à la jeunesse. Comme une ode à la joie d’être au monde, malgré toutes les vicissitudes rencontrées. Une célébration ardente et radieuse de la jeunesse.