Le Grand Théâtre se fait une joie d’accueillir pour la première fois en son sein le chef-d’œuvre de Rameau sous la direction du chef presque genevois Leonardo García Alarcón avec la Cappella Mediterranea déjà entendus dans de la musique française la saison précédente avec Médéede Marc-Antoine Charpentier, dont Rameau est certainement le plus cé-lèbre et génial successeur. C’est aussi avec cet opéra-ballet que le Grand Théâtre inaugure une nouvelle ère de collaboration entre sa scène lyrique et sa compagnie de ballet. Il fallait pour cela une œuvre où la danse et la voix sont à parité quasi complète ̈, et c’est défi nitivement le cas des Indes galantes. Au jeune chorégraphe d’origine argentine D e m i s Vo l p iest confi ée pour cette production la direction chorégraphique du Ballet du Grand Théâtre. Parmi les illustres protagonistes, on retrouve avec plaisir la voix impressionnante de la soprano Kristina Mkhitaryan, après son grand succès dans Il Giasone sur la scène de l’Opéra des Nations.