Rencontre avec Guilherme Botelho le 05.09 à l’issue de la représentation. Modératrice : Anne Brüschweiler, directrice du Théâtre Forum Meyrin
Voilà plusieurs années que Guilherme Botelho approfondit le rapport de l’individu au groupe. Que nous réserve Islands ? La suite, tout simplement. Comme une nouvelle saison de notre série préférée.
« L’appartenance est le mot-clé », déclare le chorégraphe. Appartenir à une lignée d’individus, être relié à eux par un fil invisible mais qui infléchit notre parcours. Quelle est cette attache qui nous empêche de sortir du rang ? Qui donne le mouvement ? Qui le subit ?
Les danseurs forment une longue colonne vertébrale vivante et autonome. Chacun peut provoquer l’ondulation qui se répercute sur l’ensemble du groupe. À la tête de ce ruisseau humain, un interprète éclairé, visible, comme la pointe d’un iceberg. Peut-être Botelho qui inspire et guide Alias depuis plus de vingt ans ? « Nul homme n’est une île », dit le poète.