inaudible, c’est la fusion de la musique et de la danse. Dans cette nouvelle création, Thomas Hauert et ses cinq acolytes triturent la notion d’interprétation et font de la musique le point de départ et le moteur de la chorégraphie. La physicalité sensuelle du Concerto en fa de Gershwin envahit les corps, tandis que l’œuvre choisie du contemporain Mauro Lanza agit en perturbateur insufflant un supplément d’atmosphère à la scène.
Et toujours avec le chorégraphe suisse de Bruxelles, l’improvisation est au cœur de la pièce : la prouesse des interprètes tient à une intégration de partitions de mouvements rigoureusement définis, qu’ils déroulent ensuite sur le plateau, intuitivement. Colorée, technique et virtuose, cette nouvelle création nous en met plein les mirettes, et en musique s’il vous plaît.

  • © Gregory Bartadon
  • © Gregory Bartadon
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