Bouba Landrille Tchouda fait partie de ces danseurs-chorégraphes issus de la mouvance hip hop qui ont développé une écriture chorégraphique contemporaine forte et très personnelle. Sa nouvelle pièce est un quatuor pour deux danseurs, un circassien et un musicien.
Ils sont quatre, ils pourraient venir des quatre coins du monde. Ils sont grand, petit, gros, noir, blanc… vert. Ils se ressemblent et ils sont différents. Ils sont comme des bêtes de foire exposées sous les feux des projecteurs. Le musicien les mène à la baguette, ils sont ses marionnettes, ses jouets. Il les fait danser comme si leur dernière heure était venue. Il leur fait imaginer qu’ils sont libres…
Le chorégraphe s’interroge sur nos enfermements, nos frontières intérieures. Quoi de plus agréable que de les traverser pour découvrir de l’étranger, de l’inconnu, de l’autre ?
Danser pour se libérer de sa propre prison, danser pour soi, danser pour l’autre, danser tout contre…