Avertissement : certaines scènes peuvent choquer la sensibilité des spectateurs (18 ans révolus)
Ses créations sont de véritables ondes de choc : dispositif s’affranchissant du rapport scène/salle conventionnel, chorégraphie qui flirte avec le rituel, expérience foudroyante. Le Brésilien Marcelo Evelin joue souvent gros et ça paie. Aujourd’hui encore, il fait le pari d’explorer la danse comme symptôme, attentif à la déchéance des corps infectés par ce monde apocalyptique qui les épuise jusqu’à la ruine ; une Dança Doente (« danse malade ») inspirée par le pionnier du butō, Hijikata Tatsumi.
Entouré d’une dizaine d’interprètes, Evelin signe une performance virale et contagieuse qui badine avec la mort pour arguer le pouvoir de la vie. Sauvage, charnelle et excessive, cette toute nouvelle création réaffirme la danse comme processus de transformation du corps et du psychisme. Une œuvre absolue et salvatrice.