Dernier opus de la trilogie chorégraphique de Sharon Eyal consacrée à l’amour, ce spectacle s’offre comme un voyage émotionnel grisant d’intensité et de contrastes.

Souvent sur demi-pointes, les interprètes semblent prêts à s’envoler, intrépides et insatiables. Leurs corps comme tatoués de paysages imaginaires dessinent la carte d’espaces inconnus, qu’un cœur rouge vif s’apprête à arpenter. Et nous voici subjugués, ensorcelées, tendus de tout notre être vers ces corps et ces cœurs, qui palpitent et s’épanchent.