Au départ, il y a un corps, des corps… Amener ce corps à inventer, articuler son langage propre, unique, singulier, intimement relié à ce qui le constitue en tant qu’être vivant

En 2019, avec Arcadie, La Vouivre poursuit son chemin et envisage alors le mouvement comme un évènement. Relier l’intime à l’universel. Articuler la complexité et la profondeur des rapports humains à travers un langage simple, nécessaire et sincère. Accepter le déséquilibre, ne pas craindre la chute. Rendre visible les tensions profondes pour dépasser les formes apparentes. Réfléchir en terme de traces.

L’écriture chorégraphique de Bérengère Fournier et Samuel Faccioli s’appuie sur une circulation permanente d’énergies, de flux antagonistes propres à la transformation, au déplacement, au décentrage. Au plus près des sensations, ils font naître de cette écoute, de ce dialogue entre extérieur et intérieur, la substance fragile et mouvante d’un langage singulier, poétique et fondateur.