Les spectacles de la chorégraphe Robyn Orlin sont toujours politiques, rattachés à son pays, l’Afrique du Sud. Indignée par les fréquentes violations des droits constitutionnels, la chorégraphe utilise ici la forme du requiem pour évoquer les déséquilibres de son pays comme du reste du monde. Conçu avec l’incroyable danseur Albert Silindokuhle Ibokwe Khoza, ce solo est une flamboyante prière d’espoir.
A propos
« Toutes les volontés de questionner les représentations mentales figées sur le genre, la race et le développement intellectuel, sont considérées comme des provocations et des atteintes au courant de pensée conservateur. Pourquoi ne peut-on être gay et inscrit dans la culture traditionnelle ? Pourquoi ne peut-on être diplômé de l’université et pratiquer la religion et la médecine africaines coutumières ? Pourquoi ne peut-on être citoyen du monde et authentique Sud-Africain ? Pourquoi ces ambivalences sont-elles vues comme des trahisons plutôt que comme des occasions de s’ouvrir à la nouveauté ? »
Robyn Orlin