Avec Allegria, Kader Attou nous offre une chorégraphie ludique, sensible, légèrement mélancolique.
Une danse qu’il a voulue joyeuse, légère, cherchant la poésie partout où elle se trouve, dans les corps des danseurs, dans le burlesque mais aussi dans les désordres du monde. Avec ce nouvel opus, il parle du monde en le rêvant, en imaginant des êtres qui se rencontrent puis disparaissent, démontrant que, s’il génère de la violence et de la misère, il peut aussi se transformer en un lieu d’espoir et d’allégresse.
À la recherche de la poésie là où elle se trouve, à commencer dans le corps des danseurs et leurs mouvements, le chorégraphe inscrit dans l’espace la joie de danser. Partis d’un minuscule geste du quotidien, les danseurs s’envolent vers le pays des rêves où règnent d’étranges chimères.
Créé en 2017 Allegria porte merveilleusement son titre. L’énergie, la voracité du geste font galoper et courir les huit interprètes.
Une pièce joyeuse et tendre, comme un poème dansé à la vie.