Marco Berrettini poursuit la série iFeel avec un quatrième opus qui réfléchit sur la mutation de la danse et du corps. Les pensées de Rilke, la devise Post Tenebras Lux, les morceaux d’un cochon disloqué, la musique inspirante de Kurt Weil, un tapis roulant qui avance et recule, des trappes et un chœur d’enfant…
Il y aura tout cela et plus encore dans IFeel4.
A propos
« iFeel, pièce basée sur le livre Colère et temps de P. Sloterdijk, parlait d’un Occident inattaquable par la menace islamiste. iFeel2 , pièce basée sur le livre Tu dois changer ta vie de P. Sloterdijk, se déplaçait vers les USA pour illustrer le combat actuel entre thèses darwiniste et créationniste. iFeel3, puise aussi dans Tu dois changer ta vie, en y rajoutant des écrits de Ayn Rand, la fameuse écrivaine américaine et inventrice du terme philosophique : objectivisme.
iFeel4 se reconcentre sur l’individu et sa capacité de s’auto-suffire. Est-il capable de survivre tout seul ou est-ce que son instinct doit prendre en compte la socialisation? La reproduction?
La révolution, est-elle conçue dans l’esprit individuel ou est elle obligatoirement ancrée dans l’inconscient collectif ? Après que Dieu soit mort, avec Friedrich Nietzsche, et après sa résurrection dû aux courants spirituels des années 60 prônant qu’il est « en nous », peut-on envisager une amélioration de nos vies spirituelles sans l’existence d’un Dieu, qu’il soit en nous ou ailleurs ?
*Melk. Prod.
© Gregory Batardon