Trajal Harrell a rêvé d’une danse. Une danse qui serait pratiquée par des femmes et des hommes d’origine, de génération et de culture différentes, aux quatre coins du monde. Tous et toutes connaissent cette danse mais chacun, chacune lui attribue une histoire et une origine autres. Cette danse est donc un mythe, elle a pour nom « Romeo ». Comme le jeune héros shakespearien, elle existe pour défier la mort, la peur et la tristesse, pour affirmer l’amour en dépit des différences.
Le chorégraphe américain Trajal Harrell, directeur depuis 2019 du Schauspielhaus Zürich Dance Ensemble, continue son entreprise d’histoire spéculative de la danse, qu’il envisage comme un langage universel à partir duquel peuvent s’exprimer les singularités.
La Bâtie à la Comédie de Genève