Une colonne vertébrale géante s’agite comme herbes au vent articulant en éventail les danseurs.

Le tarab désigne l’élévation que peut engendrer la musique. Il fait appel à un large spectre de sentiments, des plus intériorisés aux plus violents. La pièce met en scène un groupe de dix interprètes. Bras, pieds et bustes se mêlent et évoquent les rondeurs de la calligraphie arabe ou le flux d’un fleuve.

Ici, la musique et la danse s’imbriquent à la recherche d’un mouvement sans fin, capable de provoquer une forme d’hypnose. Une danse extatique bercée par les notes aux accents andalous de Sir Richard Bishop, complice de longue date de la compagnie.

Laurence Yadi et Nicolas Cantillon développent un style de danse invitant le corps à se dérouler continuellement, sans fin. Leur démarche s’inspire des maqâms propres à la musique arabe.

Montez à bord du tapis volant, l’évasion est garantie.