L’Ombre de l’Âme, pièce chorégraphique de Julio Arozarena, est conçue comme un carnet de voyage qui pourrait être écrit par toute personne ayant quitté son pays d’origine ou son lieu de vie originel. Tout quitter en restant immobile et en ayant la capacité de changer, s’adapter, se conformer… sans renoncer à ce qui est cher et essentiel à chacun. Ce ballet est une fresque dynamique dans laquelle le chorégraphe cubain illustre par le mouvement de sept danseurs, le voyage : celui lié à l’immigration et/ou celui auquel nombre de personnes aspirent, le voyage intérieur. Un voyage dans lequel nous embarquons au gré des chemins de la vie.