Nouvel opus de Marie-Caroline Hominal : Eurêka, c’est presque le titre. Un solo qui progresse de trouvailles en métamorphoses. On y croise, dans un rêve, John Cage, la rappeuse Cardi B ou encore des figures géométriques vivantes. Un manège tragi-comique sur une microscène argentée.

C’est une pièce conçue pour le programme de performances Museum Tinguely AHOY, et qui s’amuse de métamorphoses continuelles. Sur une petite scène ronde et argentée, Marie-Caroline Hominal se permet toutes les incarnations et toutes les fantaisies : une sorcière à balai, un tigre, le pilote de course Jo Siffert, John Cage qui joue aux échecs, des formes géométriques prenant vie, des objets emplis de fictions.

Eurêka, c’est presque le titre plonge aussi dans la vie du sculpteur suisse Jean Tinguely. C’est comme un fil qui permet de provoquer librement l’inspiration de la performeuse. Les différentes saynètes se mélangent, forment un assemblage de figures hétéroclites : Marie-Caroline Hominal puise dans la pop culture, la BD, les folklores, l’actualité. Et la petite scène ronde, argentée, devient un manège tragi-comique. Avec un titre qui donne bien la dimension de cette petite pièce qui vibre et progresse de trouvailles en transmutations.