Boris Charmatz est souvent là où on ne l’attend pas : investissant les quatre coins de la Tate Modern pendant 48h, au milieu d’un stade de foot de Lausanne, assiégeant les espaces du Palais Garnier. Avec cette nouvelle création présentée en première mondiale à La Bâtie, danseurs et spectateurs se retrouvent en extérieur, sur le parvis de Sicli. Un endroit à ciel ouvert pour une performance nocturne réunissant six interprètes qui laisse présager une danse hallucinée. Les corps se touchent sans frein, les bouches délivrent des méditations débitées à toute allure sur la caricature, l’humour et le danger, le temps du dessin comparé à celui de la chorégraphie.
Sur ce bout de bitume au cœur de la ville, ils nous promettent de danser, peu importe qu’il pleuve ou qu’il vente. Soyez impatients.

  • © Louis Theillier
  • © Herman Sorgeloos