Ça commence par les huit syllabes d’un nom qui, à lui seul, invite à danser. Lorsqu’Aurélien Bory rencontre Shantala Shivalingappa pour la première fois, son imagination se met immédiatement à virevolter. Un jour, c’est sûr, il construira avec elle un de ces spectacles dont il a fait sa marque de fabrique, un spectacle dans lequel le cirque et la danse fusionnent en une seule discipline. Ainsi naquit aSH, dont la source d’inspiration est avant tout Shantala elle-même, son histoire de femme qui vit entre Paris et Madras, sa danse, influencée tant par Pina Bausch, avec qui elle a travaillé, que par les gestes mille fois répétés du kuchipudi, une danse traditionnelle indienne qu’elle pratique depuis son enfance.