L’artiste à l’esprit joueur continue son exploration sérieuse de la marche. Après le solo Walking, le voici parti en résidence à Hyrynsalmi, en Finlande. Là-bas, dit-il, ses marches ont traversé le folklore, l’immensité des bois et les clichés du Nord, tandis que ses rêves l’ont guidé dans des marches nocturnes plus hallucinatoires. De ces expériences, Gregory Stauffer dresse un catalogue inspiré duquel prendra corps sa performance.

A propos
« Walking, (2015, TU) était est une étude de la marche. Une étude de ce geste essentiel né du déséquilibre et de la chute nécessaires à la mise en mouvement du corps. Mais aussi un hommage à la terre qui soutient nos verticalités changeantes et (sup-)porte nos rêves et nos ambitions. À la suite de Walking, en réalisant les profondeurs touchées et celles inexplorées, l’envie de poursuivre cet axe de travail m’est rapidement devenu évident.
Le rêve est une dimension de la vie qui me fascine et m’anime fortement depuis mon enfance et
à laquelle je porte une affection particulière sans toutefois n’avoir jamais rien entrepris de ciblé autour de celle-ci. Je l’ai noté ou dessiné à maintes reprises sur des pages et des cahiers, je l’ai laissé imprégner mes journées, je l’ai poursuivi durant des périodes fastes, je l’ai échangé en parole et discussions. À présent je veux en faire un partenaire de création, lui porter une écoute attentive et ouverte en lui permettant de participer de manière active à la mise en route thématique et narrative du solo. »
Gregory Stauffer